Rageant. Les filles du Metz handball sont passées très prés d'un exploit chez le triple vainqueur de l'épreuve. Hier soir, lors du premier match du tour principal de la Ligue des Champions au Danemark face à Viborg, les Messines ont craqué dans les dernières secondes (27-26).
La défaite des joueuses de Jérémy Roussel s'est jouée à un rien. Aux poteaux de Paule Baudouin et Ana Gros dans les dix dernières minutes. À la chance d'Isabelle Gullden qui voit miraculeusement le ballon lui retombée dans les mains à moins de 10 secondes du terme de la partie pour donner la victoire à son équipe.
Mais il ne faut pas réduite la défaite des Lorraines qu'à de la malchance. Car elles avaient tout pour se rendre le match bien moins compliqué.
Metz laisse passer sa chance
Lors de la première mi-temps (12-12), les Dragonnes auraient pu basculer en tête. Avec trois joueuses cadres blessées, les Danoises avaient du mal et ne montraient rien d'un cador européen. Pertes de balles à répétition, à la peine en attaque, elles ne doivent ce score qu'à leur gardienne.
L'entraîneur de Metz ne s'y trompe pas. «Le scénario est cruel, résume, K.-O., Jérémy Roussel. Parfois, un match, ça se joue à des ballons contrés, des poteaux… Mais malgré tout pas seulement. On a aussi été maladroit, donné beaucoup trop de ballons, butté sur leur gardienne. Les regrets, je les ai plus sur notre première période que sur la fin du match», a-t-il affirmé au républicain Lorrain.
Ses joueuses venaient de laisser passer une belle opportunité. Car la deuxième mi-temps était tout autre. Les joueuses de Viborg avaient pris confiance et aller vite prendre 4 buts d'avance (21-17 à la 46e). Et même si les Françaises recollaient au score (23-22 à la 51e), elles n'ont jamais réussi à prendre les devants.
Elles n'auront pas le droit à l'erreur vendredi contre les Suédoises de Savehof.
