Ce qui différencie le PSG avec les grands clubs européens, c'est le banc de touche. Et on l'aperçoit encore plus ce soir. Kimpembe, Digne, Augustin, Bahebeck, Rabiot, Camara, Douchez : voilà le banc du club de la capitale ce soir. Bien loin des Réal Madrid, Barcelone et autres qui peuvent se targuer d'avoir deux ou trois grands joueurs à chaque poste.
Car avec Aurier, Cabaye et Lucas blessé, et avec des incertitudes sur Pastore, Motta, Marquinhos et Matuidi, c'est très amoindri que Paris va affronter Chelsea ce soir à 20h45 en huitième de finale aller de la Ligue des champions. Du côté londonien, seul John Obi Mikel manquera à l'appel.
Mais quand une équipe n'est pas physiquement au top, elle compense par un supplément d'âme. Cette situation peut créer un élan de solidarité dans le groupe de Laurent Blanc et lui donner des vertus morales insoupçonnées. Comme l'affirme l'entraîneur parisien : «on a tendance à dire que quand les événements sont contraires, ça peut resserrer les liens. J'espère que ce sera le cas.»
Chelsea grand favori
Tout le monde voit Chelsea gagnant. Les Anglais, déjà solide l'an dernier, a considérablement renforcé son effectif. Thibaut Courtois et Nemenja Matic (non qualifié la saison passée) renforcent le secteur défensif.
C'est encore plus flagrant en attaque. Avec les signatures de Cesc Fabregas, Diego Costa et de Juan Cuadrado, l'équipe de Mourinho a une force de frappe qu'elle n'avait pas l'année dernière.
Mais Chelsea n'est pas dans une meilleure forme que le PSG. Avec sa lourde défaite en Premier League à Tottenham (5-3) et surtout une élimination en Cup à domicile face à Bradford (2-4), le club n'impressionne plus comme en début de saison.
À l'inverse, les Franciliens affichent un net regain de forme depuis sa défaite à Bastia le 10 janvier dernier (2-4). Ce 8e de finale aller arrive donc peut-être au bon moment pour les hommes de Laurent Blanc. Un peu comme le match aller des phases de poule face à Barcelone remporté 3 à 2.
