La sportive handisport a ajouté un nouveau succès à la panoplie déjà énorme de défis accomplis.
Hier, accompagnée de son staff, son mari et des sherpas sur place, Anita Fatis est arrivée au sommet du mont népalais à plus de 5600 m, épuisée mais fière de ce nouvel accomplissement : « Le départ a eu lieu vers 4h30 avec au début -17 degrés, ça montait tout le temps jusqu'au sommet... dur mais on a réussi ! C'est un moment d’intense émotion. Je suis fière de moi et mon groupe.
Je profite d’être en haut pour pousser un “coup de gueule” au nom des personnes atteintes de la Sclérose en plaques, espérant qu’on m’entende et que ça résonne ! »
Et pour cause, le traitement sativex (THC et cannabidiol) n’est toujours pas commercialisé en France alors qu’il est dans de nombreux pays d’Europe. La thionvilloise appuie son message et garde tout de même espoir : « Il va y avoir des essais cliniques sur 3 000 personnes atteintes de cancer ou SEP sachant qu’il y a plus de 110 000 personnes ayant la SEP... alors je crois que le sativex n’est pas pour demain ».
Anita Fatis entame désormais la descente du mont népalais avec le sentiment, encore une fois, du devoir accompli.