Il n'y aura pas de réédition du doublé qu'avait réussi à remporter leurs glorieux aînés en 98 et 2000. La France championne du monde en titre, est sortie de l'Euro 2020 dès les 8e de finale face à la Suisse.
La France tombe de haut
Bousculés dès les premières minutes, les bleus seront même menés après un but de la tête de Seferovic (15e). Plus rien ne sera marqué au bout de la première mi-temps mais les français donneront un large sentiment d'insécurité et de fragilité dans le jeu. Au retour des vestiaires, la porte de sortie n'a jamais été aussi proche, quand l'arbitre donne un penalty à la Nati, loupé par Rodriguez (53e).
La révolte puis le néant
Après l'arrêt de Lloris sur ce penalty, l'équipe de France a alors lancé un élan de révolte. 3 minutes après, Karim Benzema arrache l'égalisation (57e) après une belle combinaison avec M'Bappé. 2 minutes se sont écoulées et les français insaisissables, marqueront un nouveau but, toujours signé Benzema (59e), mais cette fois de la tête, après un piqué de Griezmann sur la portier suisse. La France, déroule et Paul Pogba inscrira le but du 3-1 d'une frappe enroulée du pied droit (75e).
La Suisse a alors la tête dans le sceau. Mais loin d'abdiquer, les hommes de Petkovic, réussiront à faire déjouer la France et marqueront à 9 minutes du terme grâce à une nouvelle tête de Seferovic (81e), puis à la dernière minute du temps réglementaire par Gavranovic, qui parti seul dans l'axe, a transpercé Lloris d'une belle frappe du droit.
Les prolongations ne donneront rien. Les tirs au but seront tous réalisés par les suisses. Côté français, ce sera un sans faute, jusqu'au dernier tireur M'Bappé. Son tir sera arrêté par Sommer.
La France sort de la compétition. La Nati enfile la combinaison de super-héros, de releveur d'exploit et donne rendez-vous à l'Espagne vendredi pour les 1/4 de finale.
Didier Deschamps à l'issue du match « Vous pouvez imaginer la tristesse après une défaite comme ça. On a été au bout de nos forces, on avait fait ce qu'il fallait pour mener 3-1. On a été gagnés par un peu de fébrilité, on n'a pas l'habitude, mais ça a remis cette équipe de Suisse sur les bons rails, a t-il réagi au micro de TF1. Les penaltys, c'est toujours cruel pour une équipe. Aujourd'hui, c'est pour nous, et il faut l'accepter. C'est sans doute qu'on ne méritait pas plus. »
(image capture d'ecran beinsport)
