
Un vaste réseau de prostitution chinois est tombé grâce au travail notamment de la Police Judiciare de Metz.
Après un an d'enquête et une première interpellation l'année dernière d'une prostituée (une jeune femme arrêté en 2013 dans un train qui avait en sa possession 27 000 euros en liquide et un petit carnet où figuraient les heures, les prestations et les tarifs), les hommes de la police judiciaire ont arrêtés trois personnes à Paris. Lors de perquisitions dans l'appartement parisien de ces trois personnes, deux hommes et une femme, dont deux en situation irrégulière, les enquêteurs ont saisi 417 000 euros en espèces, selon une information du Républicain lorrain.
Il s'agirait de la recette d'un peu plus d'un mois de leur organisation, qui comptait plusieurs dizaines de prostituées chinoises. Elles étaient envoyées sur l'ensemble du territoire français en fonction des commandes, toujours selon la même source. Mis en examen pour proxénétisme aggravé, traite d'êtres humains et association de malfaiteurs, le trio de tête a été écroué.
Réservation d'hôtels à la périphérie des villes, prise de rendez-vous avec les clients, gestion des agendas des filles: tout était piloté depuis le "siège" parisien, qui avait passé des annonces sur Internet et embauché des standardistes.
Outre la police judiciaire de Metz, saisie de l'affaire depuis le départ, de nombreuses instances ont participé à l'enquête: la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris, le Groupe d'intervention régional (GIR) de Lorraine, l'Office central pour la répression de la traite des êtres humains ainsi que la police aux frontières.