Thierry Lepaon : la démission, pour l'instant, c'est "non"

Épinglé par plusieurs polémiques, Thierry Lepaon a déclaré qu'il ne démissionnera que s'il est mis en minorité le 13 janvier prochain par les 300 membres du comité confédéral national.
Publié le 17/12/2014 à 08:17
Temps de lecture : 2 min
Thierry Lepaon : la démission, pour l'instant, c'est "non"

Sa démission réclamée par plusieurs fédération syndicales, Thierry Lepaon ne compte pas (pour l'heure), quitter son poste de secrétaire général de la CGT.

Selon RTL, Leapon a déclaré «Je n'abandonne pas le bateau», alors qu'il est soumis à de fortes pressions internes après la polémique sur le coût des travaux de son appartement de fonction, de son bureau et même du montant de ses indemnités avant de prendre la tête du syndicat. 

Epinglé pour son train de vie et ses positions,  Il a déclaré qu'il ne partira que s'il est mis en minorité le 13 janvier prochain par les 300 membres du comité confédéral national.

Lors d'une réunion de la commission exécutive, la direction élargie, qui se tenait mardi, Agnès Naton, membre de cette instance, a confirmé à l'AFP que «la question de la démission du secrétaire général et du bureau confédéral» (direction resserrée) «est venue dans les débats».

Mais finalement il a été décidé d'une nouvelle réunion de la Commission exécutive le 6 janvier. D'ici là «Thierry Lepaon va réfléchir aux décisions qu'il pourra prendre s'agissant de sa démission ou pas, et du devenir du bureau confédéral», a-t-elle précisé.

Mais ce n'est finalement peut-être que reculer pour mieux sauter. En effet, lors d'une réunion lundi des cadres dirigeants du syndicat, «une majorité large de la cinquantaine d'organisations qui se sont positionnées a demandé la démission de Thierry Lepaon et/ou du bureau confédéral», avait affirmé à l'AFP une source interne. Or ce sont les mêmes qui participent au comité confédéral national et qui décideront in fine du sort de Thierry Leapon.

(AFP / 20 minutes)