
"L'administration fiscale en a eu encore bien plus". Dans un entretien publié aujourd'hui dans "Le Parisien", Hervé Falciani, ex-informaticien de la banque HSBC, affirme que les 106,000 clients particuliers que «Le Monde» a détecté dans l'affaire «SwissLeaks» ne sont qu'une partie des informations transmises à l’État français.
La filiale suisse de la banque est au centre d'un vaste scandale d'évasion fiscale. Selon les données transmises par Hervé Falciani, elle aurait aidé certains de ses clients, à cacher des milliards de dollars pour leur éviter de payer des impôts.
Des hommes d'affaires, des personnalités politiques et des célébrités, dont Gad Elmaleh, sont sur la liste des personnes qui auraient soustrait au fisc de l'argent.
Entre novembre 2006 et mars 2007, près de 180 milliards d'euros auraient transité sur ces comptes à Genève, cachés derrière des structures offshore. Pendant de nombreuses années, ces fraudes n'étaient connues que de la justice et de quelques administrations fiscales.
Mandat d'arrêt international
Visé par un mandat d'arrêt international lancé par la Suisse pour violation de son secret bancaire, le franco-italien de 42 ans, veut une "protection financière aux détenteurs d'informations d'intérêt public", afin de faire "avancer la démocratie."
Avant d'aller plus loin. "Les affameurs, les vrais terroristes, ceux qui touchent des centaines de millions de personnes, c'est le monde de la finance."