La centrale nucléaire de Cattenom, voit un de ses réacteur (n°3) à l’arrêt depuis la fin mars à cause de problèmes de corrosion. Le Grand Duché, toujours sur la corde raide concernant les questions sur le nucléaire et sa proximité avec la Moselle, craint les potentielles conséquences engendrées par cette situation.
Ainsi, le Luxembourg a réclamé jeudi des explications à l’Autorité de sûreté nucléaire française après l’arrêt d’un réacteur de la centrale de Cattenom, localisée non loin de sa frontière. Les ministres de l’Environnement, Carole Dieschbourg, et de l’Énergie, Claude Turmes, ont adressé un courrier jeudi au directeur de l’Autorité de sûreté nucléaire, Olivier Gupta et "exigent au plus vite tous les détails et les résultats des analyses effectuées par EDF".
Phénomène de corrosion
EDF a confirmé l’arrêt de Cattenom 3 et les contrôles en cours, précisant que ce réacteur figurait sur une liste de six réacteurs prioritaires à inspecter après la détection "d’un phénomène de corrosion" identifié sur les réacteurs les plus puissants et récents du parc français.
Fissures
Mais ce qui a mis le feu aux poudre, c'est un article du site montelnews.com, spécialisé dans l'énergie, qui a rapporté la détection de "fissures au niveau des soudures du circuit d’injection de sécurité" sur le réacteur numéro 3 de Cattenom. Le site précise également qu'une source syndicale aurait même rapporté que "deux coudes de la tuyauterie étaient affectés et que leur remplacement était en cours de validation".
Suite à ces révélations, c'est Greenpeace qui est monté au créneau, demandant aux gouvernements Luxembourgeois et Allemands d’intervenir d’urgence auprès des autorités françaises et de demander tous les détails sur les analyses d’EDF.
(avec AFP)