Trois personnes ont été interpellés mercredi après-midi près de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire dans le Cher.
Deux hommes, âgés de 24 et 31 ans, et une femme de 21 ans, en possession d'au moins un drone, ont été placés en garde-à-vue pour « survol volontaire par pilote d'un aéronef d'une zone interdite », a indiqué la procureure de Bourges.
Selon les forces de l'ordre, le site n'aurait pas été survolé. Ces jeunes gens tournaient en voiture à une centaine de mètres de la centrale.
"La centrale n'a pas été survolée, le drone est resté aux abords" des installations, a précisé en fin de soirée, Marie-Pierre Viret, substitut du procureur de Bourges, en indiquant que la zone interdite de survol était d'environ cinq kilomètres de rayon autour de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire.
Une enquête est actuellement en cours afin d'entendre les trois suspects, qui par ailleurs ne sont pas soupçonnés d'être les auteurs d'autres survols.
Leurs motivations n'ont pas été communiquées pour le moment. En revanche, la section anti-terroriste du parquet de Paris n'a pas été saisie.
Ces arrestations surviennent après une série de survols des centrales nucléaires par ces appareils sophistiqués ces derniers jours.
Au moins 15 sites liés à l'atome en France auraient été survolés depuis le 5 octobre dernier. EDF avait déjà déposé plainte à l'époque.
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve avait rappelé qu'il n'y avait « aucun danger ». Pour l'instant, aucune de ces actions n'a été revendiquée publiquement.
