
La Communauté de Commune de Cattenom et Environs accompagné de l'INRAP (l'institut national de recherches archéologique préventives) ont débuté la deuxième phase de fouille dans le cadre de la réhabilitation du château de Rodemack.
Après une première phase de recherches plutôt fructueuse (2013), l'INRAP est de retour cette fois avec 10 chercheurs bien décidés à remonter l'histoire de la citadelle jusqu'à l'an 1000.
Ces fouilles concernent plusieurs secteurs du chateau et s'étalent sur une superficie de 7500 m2.
il s'agit d'un chantier colossal qui a terme redonnera vie à l'histoire dans une des plus grande forteresse militaire de l'Est de la France au 18ème siècle.
Empilement de murs
Niveau fouilles, les suprises ont été nombreuses comme nous l'a confié Jean-Louis Laffite , le responsable des fouilles. "Il y a des choses extraordinaires et nous avons à peine scruté 30% du site, le château renferme de grandes choses, notre mission est loin d'être terminée !".
Premier constat, les acteurs de l'histoire au château de Rodemack ont reconstruit à chaque fois sur les fondations déjà existantes.
En bref, plus vous descendez en creusant la terre, plus vous remontez les siècles ! Pour l'instant, les premières traces du château remontent aux années 1200. Mais des objets rarissimes et bien plus vieux ont été sortis de terre comme des morceaux d'armes, de canons, de la vaiselle et des pièces de monnaies datant de l'ère Charlequin et même une en or, très bien conservée et issue de la bourgeoisie Anglaise datant d'environ 1420 !
Pour les amoureux d'histoire, le site de recherche sera ouvert lors des "Journées de l'archéologie", les 6, 7, 8 juin prochain.
Du retard à prévoir...
La fin de la réhabilitation du château de Rodemack a été pensée pour 2018 (fin initiale du projet de restauration touristique) mais plusieurs paramètres devraient freiner la cadence comme l'allongement des travaux et le budget global.
Sur un coût total de 18 millions d'euros, Michel Paquet, le président de la CCCE, en esperait la moitié en terme de subventions mais aujourd'hui selon ses propos, ces aides ne representerait que 30 à 35%.