
Le gouvernement veut faire des économies, et aucun secteur n'échappe à la règle.
Hier, c'est la restructuration des armées qui a été mise sur la table. Jean-Yves le Drian a annoncé plusieurs mesures, dont la suppression de 7500 postes d'ici l'an prochain.
L'hôpital du Val-de-Grâce à Paris sera lui transformé en pôle de recherche et perdra ses activités médicales.
La Lorraine a aussi été touché, mais pas saignée comme prévu en 2008.
Il y a six ans, la région apprenait la disparition de plus de 7200 soldats. Finalement, aucun régiment ne sera supprimé, et « seulement » 300 postes vont disparaître.
La Lorraine conserve donc ses dix régiments. En revanche, celui de Thierville-sur-Meuse est le plus touché par ces annonces, avec la perte de près d'une centaine de militaires.
Les autres régiments de Thionville, Boulay, Sarrebourg, Bitche, Épinal, Étain et Lunéville, se verront aussi dégraisser.
L'hôpital d'instruction des armées Legouest est lui aussi impacté. Il devra se « rapprocher » du CHR de Metz-Thionville.
Moindre mal, mais le régime devrait se poursuivre dans les années à venir. La loi de programmation militaire prévoit la suppression de 23 500 à l'horizon 2019.