Publié le 04/04/2018 à 06:38
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L'évêque de Metz ne décolère pas !
Cette semaine, il a pris une claire position sur le projet de remplacer l’enseignement religieux au collège et lycée en Alsace-Moselle par de l’éducation au dialogue interreligieux et interculturel selon nos confrères du Républicain Lorrain.
Imaginé par les catholiques et protestants d’Alsace, le décrêt a été remis le 21 décembre à Emmanuel Macron. Et ce, malgré l’opposition de l’évêque mosellan. En Alsace, douze établissements se disent prêts à expérimenter ce dispositif dès la rentrée prochaine si le rectorat leur en donne le feu vert.
Des cours de moins en moins fréquentés
Plusieurs portes parole d'association voulant la fin de ses cours de religion le disent : "du CP au CM2, les cours de religion privent les écoliers de 180 heures de cours". Michel Seelig, président du cercle Jean Macé à Metz précise qu'il y a "une désaffection autour de ces cours : les insciptions sont en baisse depuis plusieurs années". En Moselle, seuls 59% des écoliers, 20% des collégiens et 1,5% des lycéens sont inscrits en religion.
Pas d'impact sur le droit local
Pour ceux qui affirment que toucher à cette particularité, c'est toucher à l'identité locale, Michel Seelig avait alors répondu sur l'antenne de France Bleu que "l'ensemble de ce qu'on appelle le droit local est un patchwork de dispositions qui, juridiquement, n'ont aucun rapport les unes avec les autres."
Cette semaine, il a pris une claire position sur le projet de remplacer l’enseignement religieux au collège et lycée en Alsace-Moselle par de l’éducation au dialogue interreligieux et interculturel selon nos confrères du Républicain Lorrain.
Imaginé par les catholiques et protestants d’Alsace, le décrêt a été remis le 21 décembre à Emmanuel Macron. Et ce, malgré l’opposition de l’évêque mosellan. En Alsace, douze établissements se disent prêts à expérimenter ce dispositif dès la rentrée prochaine si le rectorat leur en donne le feu vert.
Des cours de moins en moins fréquentés
Plusieurs portes parole d'association voulant la fin de ses cours de religion le disent : "du CP au CM2, les cours de religion privent les écoliers de 180 heures de cours". Michel Seelig, président du cercle Jean Macé à Metz précise qu'il y a "une désaffection autour de ces cours : les insciptions sont en baisse depuis plusieurs années". En Moselle, seuls 59% des écoliers, 20% des collégiens et 1,5% des lycéens sont inscrits en religion.
Pas d'impact sur le droit local
Pour ceux qui affirment que toucher à cette particularité, c'est toucher à l'identité locale, Michel Seelig avait alors répondu sur l'antenne de France Bleu que "l'ensemble de ce qu'on appelle le droit local est un patchwork de dispositions qui, juridiquement, n'ont aucun rapport les unes avec les autres."