
Les professeurs dans la rue demain. Tous sont appelés à descendre dans la rue pour manifester contre le projet de reforme des collèges menée par la ministre de l'Éducation Najat Vallaud-Belkacem.
La réforme qui entrera en vigueur à la rentrée 2016 est impérative, selon la ministre, en raison de la dégradation des résultats moyens en fin du collège, soulignée par des études internationales.
Les écarts entre les bons élèves et les moins bons se creusent sur cette période, selon les statistiques.
L''origine sociale pèserait aussi beaucoup sur le destin scolaire des petits Français bien plus que dans les autres pays de l'OCDE.
L'opposition en remet une couche
L'ancien ministre de l'Education de Nicolas Sarkozy, Luc Chatel, prévient même qu'elle sera abrogée si l'UMP repasse à la prochaine présidentielle.
Selon lui, «l'égalitarisme» et le souhait d'«uniformisation» du gouvernement mènera les élèves français à la médiocrité plutôt qu'à l'excellence.
Même discours du côté de Bruno Le Maire, initiateur début mai d'une pétition contre la réforme. Selon le député UMP, l'opération «Sauvons le soldat Najat Vallaud-Belkacem est lancée» et brouille le débat sur les mesures prévues pour la rentrée 2016. Après un an de silence médiatique, l'ancien ministre socialiste Vincent Peillon a, lui, rappelé que «cette réforme était demandée par la gauche et la droite depuis des années».