Publié le 30/10/2017 à 08:44
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Réforme de l'accès à l'université : l'UNEF prêt à descendre dans la rue !
Alors que la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal doit s'exprimer aujourd’hui sur la réforme de l'accès à l'université, les premiers contours des annonces ont d'ores et déjà fuité dans la presse. Les pistes à l’etude concernent dejà les vœux formulés L’avis du conseil de classe ou les professeurs de Terminale pourront don-ner leur avis sur les vœux formulés par les élèves.
Des mises à niveau imposées. Le dernier mot devrait toutefois revenir au futur étudiant, Mais l’université pourra lui imposer une mise à niveau si besoin, que ce soit via un stage ou des cours supplémentaires.
Enfin concernant les bruits sur les selections : Si dans ces pistes à l'étude, il n'est à aucun moment question de "tirage au sort", dans certaines filières tendues les universités disposeront du dossier des candidats, ce qui pour l'Unef, deuxième syndicat étudiant, laisse en-tendre qu’il y aura à la marge une sélection des étudiants.
"C'est une forme de sélection"
"Pour nous, c’est une forme de sélection qui va se mettre en place à l’entrée à l’université, car il est écrit que s’il y a trop de demandes par rapport au nombre de places dans les filières sous tension, l’université pourra dire non à l’étudiant. Et dire non, c’est aussi une forme de sélection", regrette encore Lila Le Bas. Mi-septembre, encore 3.000 bacheliers étaient sans affectation dans l'enseignement supérieur.(AFP)
Alors que la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal doit s'exprimer aujourd’hui sur la réforme de l'accès à l'université, les premiers contours des annonces ont d'ores et déjà fuité dans la presse. Les pistes à l’etude concernent dejà les vœux formulés L’avis du conseil de classe ou les professeurs de Terminale pourront don-ner leur avis sur les vœux formulés par les élèves.
Des mises à niveau imposées. Le dernier mot devrait toutefois revenir au futur étudiant, Mais l’université pourra lui imposer une mise à niveau si besoin, que ce soit via un stage ou des cours supplémentaires.
Enfin concernant les bruits sur les selections : Si dans ces pistes à l'étude, il n'est à aucun moment question de "tirage au sort", dans certaines filières tendues les universités disposeront du dossier des candidats, ce qui pour l'Unef, deuxième syndicat étudiant, laisse en-tendre qu’il y aura à la marge une sélection des étudiants.
"C'est une forme de sélection"
"Pour nous, c’est une forme de sélection qui va se mettre en place à l’entrée à l’université, car il est écrit que s’il y a trop de demandes par rapport au nombre de places dans les filières sous tension, l’université pourra dire non à l’étudiant. Et dire non, c’est aussi une forme de sélection", regrette encore Lila Le Bas. Mi-septembre, encore 3.000 bacheliers étaient sans affectation dans l'enseignement supérieur.(AFP)