
(AFP) L'économie française a enregistré une croissance de 0,6 % au premier trimestre 2015, contre 0,4 % prévu, soit la progression la plus forte depuis le printemps 2013 (+0,7 %), a indiqué l'INSEE, confirmant l’information donnée mardi soir le quotidien Les Echos. L'institut révise dans le même temps en baisse à 0 %, contre +0,1 % auparavant, la hausse du produit intérieur brut au quatrième trimestre 2014.
Ce rebond s’explique notamment par la chute des prix du pétrole et une forte hausse de la consommation des ménages (+ 0,8 %) et des stocks des entreprises.
"Ce premier chiffre est très encourageant", a déclaré mercredi matin à la presse le ministre des finances Michel Sapin. "Nos perspectives de croissance pour 2015 sont aujourd'hui clairement confortées", a-t-il ajouté.
Le gouvernement table pour l’année 2015 sur une croissance de 1 %, très légèrement inférieure aux anticipations de la Commission européenne qui prévoit, elle, une croissance de 1,1 %. Mardi 12 mai, la Banque de France a dit attendre 0,3 % de croissance du PIB au deuxième trimestre.
La progression du PIB au premier trimestre atteste de l’embellie déjà annoncée par les chiffres de la production industrielle et de la consommation des ménages publiés ces derniers jours, qui connaissent les plus fortes hausses depuis quatre et six ans respectivement. Seul le secteur de la construction reste à l’écart de la reprise. Ces indicateurs s’accompagnent d’une prévision de hausse des investissements de 7 % pour 2015, selon l’enquête trimestrielle réalisée par l’Insee auprès des industriels.