
C'est l'information que révèle le journal Le Figaro dans son édition du 3 février. Signalés par leur entourage ou les services de l'Etat, 8 250 personnes sont concernées par la radicalisation, un chiffre qui a plus que doublé en moins d'un an puisqu'ils étaient 4 015 en mars 2015. 70% de ces personnes seraient des hommes, et 80% majeurs, la part des femmes et des mineurs serait en augmentation. Selon une source de l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste, « elles ne basculent quasiment jamais en pianotant seuls sur leur ordinateur. Le déclencheur est dans 95% des cas liés à un contact humain ».
Le numéro vert (0 800 00 56 96) de la campagne Stop Djihadisme lancée par le ministère de l'intérieur aurait permis de repérer 4 590 profils inquiétants.
Pour lutter contre l'endoctrinement, le gouvernement prévoit d'ouvrir des « centre de déradicalisation », dont un déjà ouvert à Bordeaux début janvier : le centre d'action et de prévention contre la radicalisation des individus.
Pour limiter les risques, la justice a délivré 275 interdictions de sortie du territoire.