Publié le 22/01/2018 à 05:09
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Nouveau débrayage des gardiens de prison en ce lundi. Les surveillants des 188 établissements pénitentiaires français dont celui de Metz-Queleu, sont appelés au « blocage total » des prisons dès maintenant.
L'objet de la grogne reste encore ces agressions de détenus, ce manque de sécurité face aux détenus radicalisés au sein des prisons mais aussi la question des salaires. Hier d'ailleurs, un surveillant et une surveillante ont notamment été agressés avec un pied de table en fer par un détenu à la prison de Longuenesse dans le Nord, et ont été conduits à l’hôpital en soirée... De quoi remettre de l'huile sur le feu.
"Rejet des syndicats"
Après une semaine dernière mouvementée suivie de négociations avec la ministre de la Justice, les surveillants remontent au front. Nancy, Toul et Ecrouves seront aussi concernés en cette journée par des actions. Les propositions de la Garde des Sceaux avec notamment la création de 1.100 emplois, ont été rejetées par les syndicats Ufap-Unsa et CGT.
"Débloquer la situation"
Afin de débloquer la situation et reprendre « immédiatement » le dialogue, la ministre de la justice Nicole Belloubet recevra tout à l'heure, l’ensemble des organisations syndicales représentatives. Elle appelle les surveillants « à la responsabilité de chacun afin que la sécurité et le fonctionnement des établissements pénitentiaires soient assurés ».
L'objet de la grogne reste encore ces agressions de détenus, ce manque de sécurité face aux détenus radicalisés au sein des prisons mais aussi la question des salaires. Hier d'ailleurs, un surveillant et une surveillante ont notamment été agressés avec un pied de table en fer par un détenu à la prison de Longuenesse dans le Nord, et ont été conduits à l’hôpital en soirée... De quoi remettre de l'huile sur le feu.
"Rejet des syndicats"
Après une semaine dernière mouvementée suivie de négociations avec la ministre de la Justice, les surveillants remontent au front. Nancy, Toul et Ecrouves seront aussi concernés en cette journée par des actions. Les propositions de la Garde des Sceaux avec notamment la création de 1.100 emplois, ont été rejetées par les syndicats Ufap-Unsa et CGT.
"Débloquer la situation"
Afin de débloquer la situation et reprendre « immédiatement » le dialogue, la ministre de la justice Nicole Belloubet recevra tout à l'heure, l’ensemble des organisations syndicales représentatives. Elle appelle les surveillants « à la responsabilité de chacun afin que la sécurité et le fonctionnement des établissements pénitentiaires soient assurés ».