Jeudi, les gardiens de prison ont bloqué les accès aux centres pénitentiaires de Metz, Toul et Sarreguemines.
Ces derniers, interpellent le ministre de la justice Eric Dupond-Moretti et demandent plus de considération et de respect pour leur profession.
Les gardiens de prison réclament notamment des hausses de salaires. La CGT rappelle notamment que la prochaine réforme "devrait allonger d’un an et demi et passer de 23 à 24 ans et demi notre temps de travail".
De leur côté, les autres syndicats dénoncent un projet de texte relatif à la fusion des grades du corps d'encadrement.
Manque d'effectifs et hausse des agressions
L'intersyndicale dénonce également les manques de personnels dans les prisons de la région.
Aussi, de nombreuses agressions se sont produites. C'était notamment le cas en octobre dernier à Montmédy. Une surveillante de la prison de Montmédy, avait été violemment agressée, par un détenu armé d'un morceau de verre. La victime avait été blessée à de nombreuses reprises au visage.
Autre cas en janvier dernier, ou un surveillant de la prison de Montmédy également, avait été gravement blessé après avoir été agressé par un détenu.
Des renforts demandés "au plus vite"
Le syndicat FO Justice tirait alors la sonnette d'alarme après avoir constaté une recrudescence des violences exercées à l'encontre des surveillants pénitentiaires, dans les centres de détention du Grand Est.
Christophe Schmitt, secrétaire interrégional FO Justice, demande "des renforts au plus vite face à des situations de plus en plus fréquentes et qui dégénèrent trop rapidement".
