Publié le 09/04/2018 à 05:05
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L'opération d'expulsion des occupants illégaux de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes a débuté ce lundi à 6h, près de trois mois après l'abandon du projet d'aéroport, a annoncé le ministère de l'Intérieur.
Sur place, environ 2500 gendarmes doivent être mobilisés sur plusieurs jours face à quelque 250 zadistes. Durant la nuit, la gendarmerie avait déjà procédé à des opérations de maintien de l'ordre sur la "route des chicanes" où des barricades ont été incendiées, ont constaté des journalistes AFP. Les gendarmes mobiles déployés sur place ont tiré des grenades lacrymogènes ainsi que des grenades assourdissantes en réponse à des tirs de projectiles au lieudit "Les fosses noires", à l'ouest de l'ex-route des chicanes, où se concentrent les forces de gendarmerie.
L'opération prévoit d'expulser toute personne n'ayant pas régularisé sa situation, en déclarant par exemple de nouveaux projets agricoles individuels, et à démanteler certains des 97 squats recensés par les autorités. La quasi totalité des 250 zadistes estimés sur place ne l'ont pas fait, préférant une gestion collective du territoire et la possibilité de mener des projets non agricoles. Le 17 janvier, en mettant fin à ce projet vieux de cinquante ans, le gouvernement avait promis de mettre fin à la "zone de non droit" sur la ZAD. (AFP)
Sur place, environ 2500 gendarmes doivent être mobilisés sur plusieurs jours face à quelque 250 zadistes. Durant la nuit, la gendarmerie avait déjà procédé à des opérations de maintien de l'ordre sur la "route des chicanes" où des barricades ont été incendiées, ont constaté des journalistes AFP. Les gendarmes mobiles déployés sur place ont tiré des grenades lacrymogènes ainsi que des grenades assourdissantes en réponse à des tirs de projectiles au lieudit "Les fosses noires", à l'ouest de l'ex-route des chicanes, où se concentrent les forces de gendarmerie.
L'opération prévoit d'expulser toute personne n'ayant pas régularisé sa situation, en déclarant par exemple de nouveaux projets agricoles individuels, et à démanteler certains des 97 squats recensés par les autorités. La quasi totalité des 250 zadistes estimés sur place ne l'ont pas fait, préférant une gestion collective du territoire et la possibilité de mener des projets non agricoles. Le 17 janvier, en mettant fin à ce projet vieux de cinquante ans, le gouvernement avait promis de mettre fin à la "zone de non droit" sur la ZAD. (AFP)
NDDL : "7 squats ont été démantelés, 3 sont en train de l'être", explique la préfecture pic.twitter.com/2Y7vBEq9hh
— BFMTV (@BFMTV) 9 avril 2018
#NDDL Depuis 6h ce matin, sous l'autorité de la préfète de la #LoireAtlantique, les gendarmes mobiles ont débuté l'opération d'expulsion des occupants illégaux des terrains de la zone de #NotreDameDesLandes pic.twitter.com/SdRVP0UAa3
— GendarmerieNationale (@Gendarmerie) 9 avril 2018