Les salariés d'Ecomouv' vont se faire entendre

Les salariés d'Ecomouv' sont rassemblés à Metz pour dénoncer la résiliation du contrat que la société avait avec l'Etat. Ce dernier devra près d'1 milliard d'euros pour cette rupture. 157 emplois à Metz pourraient être menacés.
Publié le 31/10/2014 à 09:24
Temps de lecture : 2 min
Les salariés d'Ecomouv' vont se faire entendre

Ils sont nombreux devant le QG à Metz depuis 9 heures.
Ce rassemblement fait suite à la résiliation du contrat de partenariat entre le gouvernement et la société chargée de gérer le dispositif de l'écotaxe. Annonce hier soir du secrétaire d'État aux Transports Alain Vidalies.

Une rupture qui va coûter cher

A noter que cet été, des négociations avaient prévu un coût de 800 millions à payer immédiatement en cas de rupture de contrat plus les 173 millions d'euros de coût d'exploitation pour 2014. Du coup, les ministères se creusent les méninges pour s'épargner le règlement d'une pareille somme.

La lettre de résiliation du contrat avec Ecomouv' fera mention de "doutes", a expliqué jeudi Alain Vidalies, le secrétaire d'Etat aux Transports. Ils seront émis sur "la validité du contrat initial au regard des exigences constitutionnelles qui s'imposent à l'Etat, lorsqu'il confie a des personnes privées la gestion de certaines activités", a-t-il détaillé devant le Sénat. Il a souligné que "l'Etat a été confronté à des difficultés insurmontables dans la mise en oeuvre de l'écotaxe", qui devait permettre de financer des infrastructures de transport. "Quelles que soient les circonstances, le financement des infrastructures sera sanctuarisé" en 2015,

En plus de cette conséquences directe pour les finances de l'État, les salariés de la société Écomouv' pourraient également être les victimes collatérales de cette décision. Ils sont 210 au total, dont 157 à Metz.