Publié le 29/10/2013 à 23:00
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Depuis le 16 octobre dernier, à l'appel de plusieurs syndicats, un vaste mouvement de grève touche cette profession.
Au cœur des revendications, une réforme des statuts demandée à de multiples reprises.
Actuellement, le cursus des sages-femmes débute par l'obtention du Paces (Première année commune aux études de santé, dont le taux d'échec est supérieur à 70%) et se poursuit jusqu'à la validation d'un bac+5.
Mais malgré ces qualifications, c'est la seule profession médicale à être classée en tant que paramédicale à l'hôpital.
Face cette situation jugée "scandaleuse", elles revendiquent l'acquisition du statut de praticien hospitalier, qui permettrait d'être reconnues pleinement comme profession médicale et d'être mieux rémunérées.
La profession pointe notamment du doigt le coût des assurances obligatoires. "Une sage-femme gagne en moyenne 24.000 euros par an, les assureurs lui en demandent entre 19 000 et 25 000 pour couvrir l’accouchement à domicile programmé.
Les différents syndicats dénoncent également l'absence de mention des sages-femmes dans la loi de santé publique de 2014.
Près de 70% des maternités sont touchées dans toute la France.
Les sages-femmes ont fait valoir un droit de grève illimité, sans gêner le bon fonctionnement des maternités.
Réquisitionnées, elles assurent tout de même le service pour les accouchements mais n'effectuent plus le suivi des grossesses.
Au cœur des revendications, une réforme des statuts demandée à de multiples reprises.
Actuellement, le cursus des sages-femmes débute par l'obtention du Paces (Première année commune aux études de santé, dont le taux d'échec est supérieur à 70%) et se poursuit jusqu'à la validation d'un bac+5.
Mais malgré ces qualifications, c'est la seule profession médicale à être classée en tant que paramédicale à l'hôpital.
Face cette situation jugée "scandaleuse", elles revendiquent l'acquisition du statut de praticien hospitalier, qui permettrait d'être reconnues pleinement comme profession médicale et d'être mieux rémunérées.
La profession pointe notamment du doigt le coût des assurances obligatoires. "Une sage-femme gagne en moyenne 24.000 euros par an, les assureurs lui en demandent entre 19 000 et 25 000 pour couvrir l’accouchement à domicile programmé.
Les différents syndicats dénoncent également l'absence de mention des sages-femmes dans la loi de santé publique de 2014.
Près de 70% des maternités sont touchées dans toute la France.
Les sages-femmes ont fait valoir un droit de grève illimité, sans gêner le bon fonctionnement des maternités.
Réquisitionnées, elles assurent tout de même le service pour les accouchements mais n'effectuent plus le suivi des grossesses.