Le voile intégral interdit en France par la CEDH

La Cour européenne des droits de l'homme a tranché. L'interdiction du port du voile intégral en France est validé. Une jeune femme de 24 ans qui contestait la loi n'a donc pas eu raison.
Publié le 01/07/2014 à 13:16
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Le voile intégral interdit en France par la CEDH

La loi interdisant le voile islamique intégral en France n'est pas contraire aux droits de l'homme et poursuit un objectif "légitime", a tranché mardi la Cour Européenne des Droits de l'Homme en rejetant la requête d'une adepte de la burqa et du niqab.

Dans un arrêt définitif, la Cour a souligné que "la préservation des conditions du vivre ensemble était un objectif légitime" des autorités françaises, qui disposent à cet égard d'une "ample marge d'appréciation", et que par conséquent la loi votée fin 2010 en France n'était pas contraire à la Convention européenne des droits de l'homme.

La CEDH avait été saisie le jour de l'entrée en vigueur de cette loi en avril 2011 par une jeune femme qui se disait adepte aussi bien de la burqa (qui cache entièrement le corps, y compris les yeux derrière un tissu à mailles) que du niqab (qui couvre le visage pour n'en montrer que les yeux).

La jeune femme de 24 ans qui contestait cette loi, qui précisé que "nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage", sous peine de 150 euros d'amende et/ou d'un stage de citoyenneté, jugeant notamment qu'elle était contraire à la liberté de religion.

Elle estimait également, selon ses avocats, "dégradant" d'être forcée à se dévoiler dans les lieux publics. Et y voyait aussi une discrimination ainsi qu'une atteinte à ses libertés de pensée et d'expression.

La Cour en rejetant sa requete, à souligné que préserver les conditions du "vivre ensemble" restaient un objectif prioritaire et légitime.