
Où en est l'A31 bis ? Impossible d'échapper à cette question hier, au CESCOM de Metz.
Lors d'une conférence sur les Travaux Publics, le sujet a été remis sur la table.
Alors que le secteur des Travaux Publics en Lorraine est en berne, l'A31 bis constituerait une belle opportunité de sauver des emplois dans ce secteur, à défaut d'en créer.
Le projet autoroutier, qui consiste à ajouter une troisième voie sur l'A31 entre Metz et Thionville, est au point mort depuis plusieurs mois.
Le vice-président du Conseil économique social et environnemental de Lorraine (CESEL), Jean Arnould est très clair.
"Il faut rouvrir ce débat publique, rapidement, afin de ne pas prendre du retard par rapport au Luxembourg. Nous ne devons plus avancer en ordre dispersé sur l'A31 bis", a-t-il prévenu.
En effet, 90 000 Lorrains se rendent chaque jour au Luxembourg, principalement des travailleurs frontaliers.
Malgré le changement de secrétaire d'État aux Transports (Alain Vidalies a remplacé Frédéric Cuvillier), ce dossier doit faire l'objet d'un débat public, probablement l'an prochain.
Sans trop se mouiller, le président de la fédération des Travaux Publics en Lorraine, Patrice Haltebourg, a précisé que le projet "semble prêt" et espère qu'Alain Vidalies, le secrétaire d'État aux Transports, "portera le dossier devant la commission nationale du débat public".
Première étape obligatoire avant pourquoi pas la mise en place du projet.