
L’annonce a été faite par l’Elysée ce mardi soir. A la naissance d’un enfant, le père ou le second parent va bientôt pouvoir bénéficier d’un congé plus long que les 11 jours actuels. Une mesure réclamée de longue date.
Cette décision fait suite aux travaux de la commission des 1.000 premiers jours de l'enfant, menés sous l'égide du neuropsychiatre Boris Cyrulnik. Elle montrait, sur des bases scientifiques, que pour nouer un lien d'attachement suffisant avec le père, 14 jours ne suffisaient pas.
Une partie de ce congé sera rendue obligatoire, afin d'augmenter le taux de recours des travailleurs les plus précaires. A terme, cela coûtera 500 millions de plus à la Sécurité sociale.
Instauré en janvier 2002, le congé paternité est une piste de réponse à plusieurs enjeux de société : l’implication des pères dans l’éducation des enfants, le rééquilibrage des tâches familiales, mais aussi l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, la maternité étant clairement identifiée comme un frein aux carrières de ces dernières. (AFP)