Les profils recherchés par la SNCF étaient bien spécifiques, puisque 3 métiers étaient visés en particulier : technicien caténaire - qui touche essentiellement l’équipement des lignes électriques aériennes -, technicien de signalisations électriques et technicien de supervision. Alors forcément, il fallait déjà que les candidats aient les bases des métiers de l’electricité, les diplômes étaient donc aussi recherché par les agents de la SNCF.
Denis Chouteau est dirigeant de sécurité en réseau électrique à la SNCF, il connait donc bien le terrain et pour lui, les qualités que doit posséder un candidat, hormis de connaitre au minimum les bases en électricité, eh bien c’est d’être rigoureux et passionné par le métier, car les contraintes peuvent parfois en refroidir quelques uns. Le travail de nuit et les astreintes font effectivement partie intégrante du métier.
Alors forcément, quand on aborde les contraintes, il y a quelques appréhensions quant au travail de nuit, et notamment sur sa durée. Denis Chouteau a de très nombreuses fois rappelé que le travail de nuit s'effectuait déjà sur la base du volontariat, sauf circonstances exceptionnelles où tout le personnel est réquisitionné. Et puis il a également rassuré les candidats en leur expliquant que le travail de nuit s'effectuait généralement de façon ponctuelle, c'est-à-dire, une semaine ou deux, mais jamais 6 mois ou 1 an d'affilé.
Les grèves des syndicats de la SNCF n'avaient apparemment pas impacté les trajets des personnes intéressées et ne les avaient pas non plus refroidi : à la mi-journée, 150 candidats environs avaient déjà franchi le seuil de ce forum de l'emploi organisé en Gare de Metz, un succès qui "dépassait" presque les attentes des agents mobilisés en cette journée du 1er juin.
Pour tous ceux qui souhaiteraient postuler à ces offres, il suffit de vous rendre sur le www.emploi.sncf.com. Le code de référence pour ces métiers de l'électricité permet une recherche plus facile des annonces : LORA 16.
Une trentaine de postes sont à pourvoir dans ces secteurs et environ 200 en tout, sur la Lorraine, tous secteurs confondus.
Vous pouvez bien évidemment retrouver l'interview de Denis Chouteau en haut de cet article.
