Publié le 28/12/2017 à 06:53
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L’Insee a dressé un bilan démographique à l’échelle des départements sur la période 2010-2015 et la région Grand-Est a embrayé le pas en prenant 26 500 habitants supplémentaires sur 5 ans.
Cette augmentation du nombre d'habitants est lié au solde naturel, c'est-à-dire à la différence entre les naissances et les décès, à l'origine d'une hausse de la population de 0,3% par an entre 2010 et 2015. Selon ces chiffres publiés par l'Insee, le Grand Est est la troisième région la moins attractive de métropole après l’Île de France et les Hauts-de-France. Si l'Alsace, l'Aube et la Marne enregistrent encore une progression de leur population résidentielle, les départements lorrains attirent les touristes mais pas les résidents à l'année. Les Vosges et la Meuse notamment enregistrent chaque année une baisse de leur nombre d'habitants.
En Lorraine, c'est toujours la Moselle qui arrive en tête des départements les plus peuplés, avec 1 050 000 habitants, suivie par la Meurthe-et-Moselle, les Vosges et la Meuse qui affiche 190 626 habitants.
Pour dresser ce bilan, l’institut s’est concentré sur les deux indicateurs qui font « bouger » la population.
Le solde naturel, soit la différence entre les naissances et les décès, est responsable d’une hausse moyenne de la population de 0,4 % par an en moyenne entre 2010 et 2015. Le solde migratoire, qui pèse les entrées et les sorties, a de son côté contribué à une hausse générale de la population de 0,1 % par an sur cette même période.
La France coupée en quatre
Au final, le mélange de ces deux tendances bien distinctes que sont les soldes naturel et migratoire donne un panel de situations que l’on peut regrouper en quatre catégories :
Les départements gagnants
Il y a un premier club, de moins en moins fourni, de départements jeunes et attractifs, gagnant sur les deux tableaux, notamment en région Auvergne-Rhône-Alpes, sur la façade atlantique, en Ile-de-France ou en Corse.
Les départements « vieux » mais attractifs
Plusieurs départements situés au sud de la Loire connaissent des excédents migratoires qui reflètent leur attractivité mais qui ne parviennent pas à combler un solde naturel trop défavorable, héritage d’une « structure démographique âgée ». Les départements jeunes mais désertés. Une autre catégorie de départements, situés sur « une diagonale allant des Ardennes au Massif central », connaît le problème inverse : la population, pourtant jeune, stagne, voire baisse, plombée par un déficit migratoire trop fort. Notons également ici que la ville de Paris, qui continue de se dépeupler doucement, est dans cette situation…
Les départements maudits
L’Orne, les Vosges, la Haute-Marne, l’Indre et la Nièvre cumulent déficits naturel et migratoire.
Cette augmentation du nombre d'habitants est lié au solde naturel, c'est-à-dire à la différence entre les naissances et les décès, à l'origine d'une hausse de la population de 0,3% par an entre 2010 et 2015. Selon ces chiffres publiés par l'Insee, le Grand Est est la troisième région la moins attractive de métropole après l’Île de France et les Hauts-de-France. Si l'Alsace, l'Aube et la Marne enregistrent encore une progression de leur population résidentielle, les départements lorrains attirent les touristes mais pas les résidents à l'année. Les Vosges et la Meuse notamment enregistrent chaque année une baisse de leur nombre d'habitants.
En Lorraine, c'est toujours la Moselle qui arrive en tête des départements les plus peuplés, avec 1 050 000 habitants, suivie par la Meurthe-et-Moselle, les Vosges et la Meuse qui affiche 190 626 habitants.
Pour dresser ce bilan, l’institut s’est concentré sur les deux indicateurs qui font « bouger » la population.
Le solde naturel, soit la différence entre les naissances et les décès, est responsable d’une hausse moyenne de la population de 0,4 % par an en moyenne entre 2010 et 2015. Le solde migratoire, qui pèse les entrées et les sorties, a de son côté contribué à une hausse générale de la population de 0,1 % par an sur cette même période.
La France coupée en quatre
Au final, le mélange de ces deux tendances bien distinctes que sont les soldes naturel et migratoire donne un panel de situations que l’on peut regrouper en quatre catégories :
Les départements gagnants
Il y a un premier club, de moins en moins fourni, de départements jeunes et attractifs, gagnant sur les deux tableaux, notamment en région Auvergne-Rhône-Alpes, sur la façade atlantique, en Ile-de-France ou en Corse.
Les départements « vieux » mais attractifs
Plusieurs départements situés au sud de la Loire connaissent des excédents migratoires qui reflètent leur attractivité mais qui ne parviennent pas à combler un solde naturel trop défavorable, héritage d’une « structure démographique âgée ». Les départements jeunes mais désertés. Une autre catégorie de départements, situés sur « une diagonale allant des Ardennes au Massif central », connaît le problème inverse : la population, pourtant jeune, stagne, voire baisse, plombée par un déficit migratoire trop fort. Notons également ici que la ville de Paris, qui continue de se dépeupler doucement, est dans cette situation…
Les départements maudits
L’Orne, les Vosges, la Haute-Marne, l’Indre et la Nièvre cumulent déficits naturel et migratoire.