Une nouvelle fois, la croissance n'est pas au rendez-vous en France. Après un premier trimestre où la croissance affichait 0 %, le deuxième trimestre de 2014 affiche une croissance du PIB tout aussi nulle. Le gouvernement qui visait une croissance à 1 % cette année, a revu ses prévisions à la baisse et voit une croissance à 0,5 %.
L'économie est bloquée. La production industrielle a reculé de 0,5 % entre mars et juin, et l'investissement des entreprises de 0,8 %. Et avec un chômage qui continue de grimper, touchant aujourd'hui 3,4 millions d'actifs, difficile d'espérer une croissance au beau fixe.
Selon Michel Sapin, l'Europe doit rapidement agir, et le ministre des finances appelle l'Europe à "mettre en oeuvre une politique monétaire adaptée à la situation exceptionnelle de faible croissance et de faible inflation connue par toute la zone euro".
Il y a une semaine, François Hollande avait reconnu "un risque réel de déflation", après le recul de l'inflation de 0,3 % en juillet. Seule la consommation des ménages et la dépense publique ont soutenu l'activité. Mais selon l'Insee, il s'agirait d'une progression en trompe l'oeil, puisque la consommation a été soutenue par les dépenses d'énergie.
