
On se pensait en sortie de crise ce week-end mais les discussions n'ont pas eu le résultat escompté. La grève SNCF vient d'être reconduite pour 24h.
Alors qu'un sixième jour de grève se tient aujourd'hui, premier jour de baccalauréat, le "résultat des AG est sans appel : toutes ont reconduit le mouvement" selon Thierry Nier, porte-parole de la CGT-Cheminots.
La réforme ferroviaire, contre laquelle se battent les grévistes, doit être examinée en première lecture à l'Assemblée Nationale dès demain.
Le gouvernement a refusé de reporter le débat parlementaire. Michel Sapin, le ministre des finances, a affirmé sa position:
« Le texte est déposé depuis deux mois à l'Assemblée nationale pour être discuté, et il le sera, c'est de l'intérêt de tout le monde. Et je pense que l'intérêt de ceux qui aujourd'hui prônent la grève, c'est de sa savoir arrêter la grève ».
Le taux de participation a tout de même chuté depuis le début de ce mouvement. Au premier jour de mobilisation, 27.84% des cheminots étaient en grève alors que "seuls" 14 % y participent aujourd'hui. Néanmoins, ce sont les conducteurs et les contrôleurs qui sont majoritairement mobilisés, entraînant des perturbations sur les lignes.
La SNCF prévoit quand même une amélioration du trafic sur l'ensemble du territoire avec deux TGV sur trois en moyenne sur l'axe Est, un sur deux sur les axes Nord et Atlantiques et un TGV sur trois sur l'axe Sud-Est.
La SNCF a prévu une indémnisation à hauteur de 33% pour les abonnés en cas de reconduction de la grève ce mardi 17 juin.