Grève SNCF : 24 heures supplémentaires

Le syndicat CGT-Cheminot a annoncé aujourd'hui un quatrième jour de grève à la SNCF. Une annonce qui menace directement les élèves de Terminale qui débutent les épreuves du Bac lundi.
Publié le 13/06/2014 à 11:21
Temps de lecture : 2 min
Grève SNCF : 24 heures supplémentaires

Le mouvement de grève à la SNCF faiblit ce vendredi (17,49%) mais va se poursuivre encore 24 heures selon le syndicat CGT-Cheminots. L'UNSA-Cheminots a levé son préavis de grève pour mardi, mais le syndicat SUD-Rail, qui a claqué la porte des discussions jeudi matin, avait d'ores et déjà prévenu que les cheminots revoteraient la grève jusqu'à lundi.

Malgré cela, la SNCFannonce des prévisions de trafic légèrement meilleures pour lundi avec un trafic sur les grandes lignes supérieur à un train sur deux en moyenne. Mais aujourd'hui, les craintes concernent la journée de lundi, départ des premières épreuves du bac.

Pour connaître la situation de chaque train, la SNCF a ouvert deux numéros verts : 0805-70-08-05 et 0805-90-36-35 pour les grandes lignes.

Le site "Infolignes" permet également de vérifier les conditions de circulation des trains.

1 heure de plus pour les élèves bloqués

Benoit Hamon, le Ministre de l'Education a indiqué ce matin que les candidats au bac qui seraient en retard à cause de la grève des cheminots auront droit à une heure supplémentaire. "En toute hypothèse, le gouvernement anticipe la situation dans les 4.400 centres d'examen. On prévoit que si des candidats devaient arriver avec une heure de retard, ils puissent voir leur composition se prolonger d'une heure de façon à ce qu'il puissent passer l'examen dans des conditions identiques à celles d'un examen normal."

En temps normal, les candidats peuvent être acceptés avec un retard allant jusqu'à une heure mais doivent rendre leur copie en même temps que leurs camarades.

Hollande appelle à une fin de conflit

Le Président François Hollande a appelé à la fin de la grève à la SNCF, estimant que ce conflit social risque d'avoir des "conséquences dommageables" pour l'organisation des épreuves du bac.
Selon lui, la grève risque de "créer de la colère" supplémentaire, pas franchement nécessaire dans ce climat.