Fabien Engelmann, défenseur des animaux

Le maire Front national de la ville d'Hayange a publié lundi sur son compte Twitter le résultat d'une opération de sauvetage de moutons qui s'apprêtaient à être sacrifiés pour la fête musulmane de l'Aïd el-Kébir
Publié le 25/09/2015 à 08:24
Temps de lecture : 2 min
Fabien Engelmann, défenseur des animaux

Fabien Engelmann, s'est mué en défenseur des animaux lundi.

Le maire Front national de la ville d'Hayange a publié lundi sur son compte Twitter le résultat d'une opération de sauvetage de moutons qui s'apprêtaient à être sacrifiés pour la fête musulmane de l'Aïd el-Kébir selon une information de RTL.

Le maire frontiste, (qui serait végétarien), pose sur le cliché aux côtés des animaux avec ce texte : "Quatre petits rescapés de l'Aïd el-Kébir. Ils seront redirigés vers des associations de protection animale".

Pour certains, cette action du maire d'Hayange apparait comme une nouvelle provocation après l'organisation dans sa commune de la "Fête du cochon".

Règlementation

Depuis plusieurs années, les autorités ont largement encadré la pratique, durcissant les sanctions contre ceux qui pratiqueraient clandestinement l'abattage du mouton. 15.000 euros d'amende et six mois de prison sont encourus par quiconque le ferait notamment à domicile. Les règles sont très strictes et ce sont les préfectures qui mettent des abattoirs à disposition des fidèles. "Le sacrifice doit se faire dans les abattoirs agréés (pérennes ou temporaires) dans le strict respect de la réglementation en vigueur et des principes religieux qui régissent l’abattage rituel", rappelle chaque année le Conseil français du culte musulman.

Insuffisant pour plusieurs élus frontistes dont l'eurodéputée Sophie Montel ou Fabien Engelmann qui dénoncent la manière utilisée pour tuer le mouton. Celui-ci doit être égorgé vivant, sans qu'il soit procédé à un étourdissement de l'animal. Si la pratique a été interdite dans plusieurs pays, dont récemment par la Belgique, elle est parfaitement tolérée en France, comme le précise le ministère de l'Agriculture sur son site Internet.