
Le troisième groupe de BTP français Eiffage a confirmé la suppression de 239 postes et la fermeture de deux de ses usines de Maizières-lès-Metz en Moselle et d’Etupes dans le Doubs, tandis qu’une troisième usine située à Martot dans l'Eure ne conservera que 20% de ses effectifs.
Eiffage assure vouloir multiplier les reclassements en interne. Cette décision confirme l’annonce d’un plan de sauvegarde pour l’emploi lors du Comité central d’entreprise d’Eiffage Construction Métallique, jeudi 4 juin dernier, dans le cadre de la réorganisation de l’activité "métal" du groupe (Eiffage Construction Métallique et Eiffel Industrie).
78 postes supprimés en Moselle
L'usine normande de Martot est la plus touchée avec 98 postes supprimés, devant celles de Maizières-sur-Metz (78 postes), Fos-sur-Mer (33 postes) et Etupes (30 postes). Le groupe a déclaré vouloir éviter de recourir à des licenciements et a proposé près de 400 postes au titre de reclassement. La première réunion de négociation avec les organisations syndicales est prévue vendredi, a indiqué le groupe de BTP et de concessions. Elle portera notamment sur les mesures d'accompagnement.
Confronté à un ralentissement de l'activité du métal en France, Eiffage devrait faire fabriquer toutes les petites pièces qui n'ont pas de valeur ajoutée en Pologne, où le coût de la main-d’œuvre est moins élevé. En 2014, le chiffre d'affaires de l'activité métal d'Eiffage a baissé de 2,2% pour s'établir à 894 millions d'euros.
(CP/Usine nouvelle)