Publié le 06/02/2018 à 17:37
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Hier c’était la journée nationale de prévention du suicide. Un sujet dont il faut parler car la France présente, au sein des pays européens, un des taux de suicide les plus élevés derrière les pays de l'Est, la Finlande et la Belgique. On parle d’un suicide par heure, chaque jour en France.
Et selon Isabelle Epron, présidente de SOS Amitié 54, les réseaux sociaux peuvent en être une des causes. Une raison qui peut sembler paradoxale à l’heure où nous sommes tous ultra connectés les uns aux autres, mais qui finalement, nous fait parfois nous sentir très seuls.
Ecoutez Isabelle Epron, présidente de SOS Amitié 54 :
Pour tous les acteurs de la prévention du suicide, la communication reste l’un des principaux moyens pour agir. Etre attentifs et surtout écouter, sans juger. Car plus que la honte, c’est surtout la peur du jugement qui empêche les personnes de se confier sur leurs tendances suicidaires.
Et puis il faut surtout être attentifs aux changements afin de pouvoir déceler les signes qui pourraient nous alerter,
Isabelle Epron, présidente de SOS Amitié 54 :
Car malheureusement, et malgré toute la communication qui a été faite autour de la dépression, nombreux sont ceux qui ne la considère pas comme une réelle maladie psychologique
Les facteurs qui peuvent inciter un passage à l’acte sont nombreux, mais la pression subie dans le milieu professionnel reste l’une des causes majeures
Contrairement à ce que l’on pense, parler du suicide ne va pas encourager le passage à l’acte mais favorisera peut être la prise en charge par des psychiatres ou des psychologues.