DisneyLand Paris : Mickey a des trous dans les poches

L'exploitant de Disneyland Paris a annoncé lundi un projet de recapitalisation d'un milliard d'euros, provoquant un effondrement de son action en Bourse.
Publié le 06/10/2014 à 07:54
Temps de lecture : 2 min
DisneyLand Paris : Mickey a des trous dans les poches

Euro Disney, l'exploitant de Disneyland Paris, a annoncé ce matin un projet de recapitalisation d'un milliard d'euros soutenu et garanti par sa maison mère américaine The Walt Disney Company, dans un communiqué. A 9h12, l'action Euro Disney perdait 15,61% à 2,92 euros, dans un marché en hausse de 0,67%. 

Un groupe en souffrance

Le groupe Euro Disney souffre depuis ses origines d'un problème de dette abyssale et fait les frais de la conjoncture morose des dernières années, qui a entraîné une désaffection des visiteurs. Le plan devrait se traduire par une probable OPA et pourrait aboutir à un retrait d'Euro Disney de la Bourse de Paris. 

Le plan de recapitalisation devrait permettre à l’entreprise « d’améliorer sa situation de trésorerie d’environ 250 millions d’euros et de réduire significativement son endettement, pour le ramener sous le milliard d’euros (contre 1,7 milliard actuellement) ». La recapitalisation prévoit un apport en espèces d’environ 420 millions d’euros, «  réalisé ou garanti par Disney par le biais d’augmentations de capital d’Euro Disney S.C.A. et de sa principale filiale opérationnelle ». Il prévoit aussi la conversion, pour un montant de 600 millions d’euros, d’une partie des créances détenues par Disney dans le cadre d’augmentations de capital d’Euro Disney S.C.A. et de sa principale filiale opérationnelle.
 

Les membres du comité d'entreprise avaient reçu vendredi leurs convocations pour un comité d'entreprise extraordinaire, avec un seul point à l'ordre du jour: la "situation financière de l'entreprise". Le comité extraordinaire de lundi était programmé à 7h. Un horaire très matinal lié à l'ouverture à 9h de la Bourse de Paris, les communications financières se faisant en principe en dehors des heures de fonctionnement de la place où la société est cotée, afin de ne pas créer trop de perturbations sur le cours des actions.

(AFP / Les échos)