Le comité central d'entreprise d'Ascométal aurait choisit son camps. L'offre du groupe Supplisson-Dollé-Forgeard serait privilégiée. Une audience est donc prévue cette après-midi au tribunal de commerce de Nanterre, au lendemain d'un comité central d'entreprise (CCE) où les quatre offres seront présentées dans le détail aux représentants du personnel.
4 offres présentée cette après-midi
Pour rappel, le tribunal de commerce de Nanterre a reçu quatre offres de reprise pour le groupe sidérurgique Ascométal, en redressement judiciaire depuis le 7 mars et qui emploie près de 1.900 personnes en France, selon l'AFP. (Plombé par une dette de 360 millions d'euros, Ascométal avait été placé en redressement judiciaire, après l'échec des négociations engagées entre son actionnaire, Apollo, et ses banques créancières, Morgan Stanley et Bank of America, qui soutiennent l'offre d'Anchorage.).
Deux fonds américains, Apollo et Anchorage, le groupe brésilien Gerdau et un groupe français porté par Frank Supplisson, ex-directeur de cabinet de l'actuelle directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde, se sont déclarés candidats à la reprise d'Ascométal.
Le groupe algérien Cevital, "a indiqué qu'il était ouvert à des négociations avec les repreneurs éventuels".
Leader des aciers spéciaux pour l'automobile et l'industrie pétrolière, Ascométal compte trois grosses usines en France: Dunkerque (Nord), Hagondange (Moselle) et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). Le groupe a aussi des sites à Custines (Meurthe-et-Moselle), Le Marais (Loire) et Le Cheylas (Isère).
Ascométal compte 680 employés en Lorraine sur les sites d'Hagondange et de Custines.
