
Areva qui a confirmé une perte record de 4,8 milliards d'euros pour 2014, annonce un plan massif d'économies. Temporisant sur le volet social de son redressement, le groupe a dévoilé, mercredi, la première phase de sa thérapie de choc avec un plan d'un milliard d'euros d'économies.
Alors comment ?
La baisse des investissements devrait permettre d’économiser 1,6 milliard d’euros d’ici 2017. Ils seront ramenés à 3 milliards d’euros dans les deux prochaines années contre 4,6 milliards entre 2012 et 2014. Les cessions d’actifs seront, elles, supérieures aux 450 millions prévus en octobre dernier. A l’avenir, le groupe entend se recentrer sur "le cœur des procédés nucléaires" sans pour autant abandonner son modèle intégré promu par sa précédente dirigeante Anne Lauvergeon (2001-2011), allant de l’extraction d’uranium au traitement des déchets issus des centrales nucléaires.
Parmi les autres pistes pour un regain de forme, un possible rapprochement avec EDF pour avoir une équipe de France du nucléaire forte et plus resserrée selon les propos du PDG Philippe Knoche.
Enfin, le groupe qui emploie plus de 45 000 salariés précise qu'on ne parle pas à l'heure actuelle de licenciement.
S’il devait y avoir des départs, le PDG précise qu'il fera tout ce qui est en son pouvoir, pour que ce soit sur la base du volontariat.