
Arcelor Mittal, Asco Industrie (ex-Asco Métal), Tata Steel … Tous les représentants CGT sidérurgie se sont donnés rendez-vous à la maison des syndicats hier à Florange, afin de faire le point.
Bilan industriel, bilan social, accords avec Mittal, ils ont tout repassé au crible. Presque deux ans après l'arrêt de la filière liquide à Florange, la situation est loin d'être « réglée ».
Tous les employés n'ont pas encore été reclassés comme le constate Lionel Burriello, syndicaliste CGT : « Le bilan est négatif ici à Florange. Au-delà des suppressions d'emploi, le travail de reclassement n'a pas été totalement accompli, puisque 12 salariés sont toujours en attente, et 32 n'ont toujours pas signé leur mutation définitive ».
Les syndicalistes sont aussi revenu sur un autre point essentiel. Leur direction réclame un rendement supérieur. Sauf que les embauches et les relances des sites promises par Mittal se fait encore attendre.
Selon la CGT, la Lorraine, qui transforme mais ne produit plus d'acier, a pourtant les capacités de relancer les usines à chaud.
Le site de Florange est désormais dépendant de celui de Dunkerque, qui possède encore sa filière liquide. « Et cela se ressent sur la qualité du métal que nous fournissons à nos clients. De plus, les délais ont du mal à être respectés », renchérit Lionel Burriello.
Difficile d'être plus efficace avec moins de moyens donc. Délaissés par le gouvernement et avec un dialogue très limité avec leur hiérarchie, le combat de ces hommes de l'acier est loin d'être terminé.