
Les restaurants resteront fermés jusqu'à la mi-février minimum, selon les dernières annonces du gouvernement.
Si l'heure est au pessimisme pour la profession, certains veulent désormais braver l'interdit en région. C'est le cas du gérant du restaurant "Le Loft" à Algrange.
Marc Impagliazzo a décidé de suivre le mouvement "Restons ouverts" qui enfle sur la toile et qui a été initié par un restaurateur du Doubs.
Et peu importe si le restaurateur local s'expose à une amende voire une fermeture administrative, il ira au bout afin de rouvrir son établissement et promet de ne pas faire de vente à emporter. Il a prévenu ses collaborateurs qui ont indiqué aller en ce sens également.
"L'État endette nos établissements comme il endette le pays"
Pour lui, et comme il l'a confié à nos confrères de Lorraine actu, il redoute des conséquences économiques catastrophiques et n'hésite pas à fustiger le système d'aides de l'Etat : "Quand on dit que l'État aide toutes les entreprises, ce n'est pas vrai. Il aide celles qui sont éligibles, celles qui remplissent tous les critères. Qu'il décide de fermer les établissements pour des raisons sanitaires et qu'on nous promette des aides, c'est une chose. Mais ce qui n'est pas juste, c'est que ces aides doivent être accessibles à tout le monde. Et pour ceux qui sont éligibles, elles mettent un mois, un mois et demi voire deux mois à arriver".
Marc Impagliazzo termine enfin en rappelant qu'il est hors de question pour lui, de "vivre au crochet de l'Etat".