Publié le 02/05/2017 à 07:29
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La manifestation parisienne, partie vers 14H30 de la place de la République, était en cours de dispersion vers 18H00 place de la Nation, ont constaté des journalistes de l'AFP. Elle a rassemblé 30.000 personnes selon la police, 80.000 selon les organisateurs.
L'ambiance s'était rapidement tendue, faisant oublier l'aspect festif traditionnellement associée aux manifestations du 1er mai. "Des individus masqués et cagoulés ont jeté des projectiles et des cocktails Molotov sur les forces de l'ordre", qui ont répondu en faisant "usage de grenades lacrymogènes", a indiqué la police. La préfecture de police a fait état de six policiers blessés.
Le ministre de l'Intérieur, Mathias Fekl, en avait auparavant évoqué quatre, "dont un a été gravement touché à la main, et un autre sérieusement brûlé au visage". Depuis le début de la manifestation, quatre personnes ont été interpellées pour port d'arme prohibé, violences à agents de la force publique et dégradations, selon la préfecture de police. Ces heurts, qui ont forcé plusieurs fois le cortège à s'arrêter, ont aussi laissé sur leur passage des vitrines ou Abribus brisés. Marine Le Pen a réagi aux violences dans un tweet: "Je rends hommage aux deux CRS blessés à Paris. C'est cette chienlit et ce laxisme que je ne veux plus voir dans nos rues".
Son adversaire Emmanuel Macron (En marche!)a rendu lors d'un meeting à Paris "un hommage tout particulier aux CRS qui, cet après-midi, ont encore eu à subir des violences et ont été blessés".
- Mobilisation en ordre dispersé -
Les incidents parisiens se sont déroulés en marge d'une journée de mobilisation en ordre dispersé dans toute la France: les uns appelaient à "faire barrage" à Mme Le Pen, d'autres à voter Macron et certains à "battre les deux candidats". Le dirigeant de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, dont beaucoup de militants participaient à la manifestation parisienne, a fait une apparition en tête de cortège, où figuraient Philippe Martinez (CGT), Jean-Claude Mailly (FO), Bernadette Groison (FSU) et Cécile Gondard-Lalanne (Solidaires). Déjà unies pour s'opposer à la loi travail, ces centrales qui ont appelé à "faire barrage" à Mme Le Pen, n'ont toutefois pas invité ouvertement à voter pour son adversaire.
En province, les rassemblements à l'appel de l'intersyndicale ont mobilisé plusieurs dizaines de milliers de personnes: au moins 4.800 à Marseille, 4.000 à Nantes, 6 à 7.000 à Toulouse, et une centaine à peine à Metz, selon la police.
En 2002, quand le second tour opposait Jacques Chirac à Jean-Marie Le Pen, environ 1,3 million de personnes, dont 400.000 à Paris (selon le ministère de l'Intérieur), avaient battu le pavé dans toute la France à l'appel de la CGT, la CFDT, FO, la FSU et l'Unsa pour barrer la route au FN.
Avec l'AFP
CP : AFP
L'ambiance s'était rapidement tendue, faisant oublier l'aspect festif traditionnellement associée aux manifestations du 1er mai. "Des individus masqués et cagoulés ont jeté des projectiles et des cocktails Molotov sur les forces de l'ordre", qui ont répondu en faisant "usage de grenades lacrymogènes", a indiqué la police. La préfecture de police a fait état de six policiers blessés.
Le ministre de l'Intérieur, Mathias Fekl, en avait auparavant évoqué quatre, "dont un a été gravement touché à la main, et un autre sérieusement brûlé au visage". Depuis le début de la manifestation, quatre personnes ont été interpellées pour port d'arme prohibé, violences à agents de la force publique et dégradations, selon la préfecture de police. Ces heurts, qui ont forcé plusieurs fois le cortège à s'arrêter, ont aussi laissé sur leur passage des vitrines ou Abribus brisés. Marine Le Pen a réagi aux violences dans un tweet: "Je rends hommage aux deux CRS blessés à Paris. C'est cette chienlit et ce laxisme que je ne veux plus voir dans nos rues".
Son adversaire Emmanuel Macron (En marche!)a rendu lors d'un meeting à Paris "un hommage tout particulier aux CRS qui, cet après-midi, ont encore eu à subir des violences et ont été blessés".
- Mobilisation en ordre dispersé -
Les incidents parisiens se sont déroulés en marge d'une journée de mobilisation en ordre dispersé dans toute la France: les uns appelaient à "faire barrage" à Mme Le Pen, d'autres à voter Macron et certains à "battre les deux candidats". Le dirigeant de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, dont beaucoup de militants participaient à la manifestation parisienne, a fait une apparition en tête de cortège, où figuraient Philippe Martinez (CGT), Jean-Claude Mailly (FO), Bernadette Groison (FSU) et Cécile Gondard-Lalanne (Solidaires). Déjà unies pour s'opposer à la loi travail, ces centrales qui ont appelé à "faire barrage" à Mme Le Pen, n'ont toutefois pas invité ouvertement à voter pour son adversaire.
En province, les rassemblements à l'appel de l'intersyndicale ont mobilisé plusieurs dizaines de milliers de personnes: au moins 4.800 à Marseille, 4.000 à Nantes, 6 à 7.000 à Toulouse, et une centaine à peine à Metz, selon la police.
En 2002, quand le second tour opposait Jacques Chirac à Jean-Marie Le Pen, environ 1,3 million de personnes, dont 400.000 à Paris (selon le ministère de l'Intérieur), avaient battu le pavé dans toute la France à l'appel de la CGT, la CFDT, FO, la FSU et l'Unsa pour barrer la route au FN.
Avec l'AFP
CP : AFP