Publié le 26/01/2018 à 08:14
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Hier, la garde des Sceaux Nicole Belloubet, a proposé des primes plus élevées pour atteindre 30 millions au total ou encore des «quartiers totalement étanches» dotés de 1500 places pour les détenus radicalisés.
Division
Des «avancées» pour l’Ufap, mais inacceptables pour FO et la CGT, qui dénoncent la consultation en ordre dispersé des syndicats.
L’avenir du mouvement est donc plus incertain que jamais ce matin, et ce alors que la situation se tend derrière les murs. Car en attendant, les détenus trinquent. Hier, 116 des 188 prisons françaises étaient touchées par le mouvement. C'était le cas à Nancy notamment.
Dans l’après-midi, les gardiens de 42 établissements refusaient encore, en totalité ou en partie, de prendre leur service selon la Direction de l’administration pénitentiaire.
Prendre ses responsabilités
Le gouvernement ne semble pas prêt à aller plus loin pour résoudre la crise des surveillants de prison. Alors qu’un projet d’accord a été rejeté, Nicole Belloubet a vanté vendredi sur Europe 1 "des propositions très sérieuses" formulées par le gouvernement. "J’espère qu’il y aura une prise de responsabilité et de conscience, et que les surveillants pénitentiaires reprendront leur travail. C’est indispensable pour la sécurité de notre société", a affirmé la ministre de la Justice, qui a aussi assumé les premières sanctions prises à l’encontre de certains personnels grévistes.
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Des «avancées» pour l’Ufap, mais inacceptables pour FO et la CGT, qui dénoncent la consultation en ordre dispersé des syndicats.
L’avenir du mouvement est donc plus incertain que jamais ce matin, et ce alors que la situation se tend derrière les murs. Car en attendant, les détenus trinquent. Hier, 116 des 188 prisons françaises étaient touchées par le mouvement. C'était le cas à Nancy notamment.
Dans l’après-midi, les gardiens de 42 établissements refusaient encore, en totalité ou en partie, de prendre leur service selon la Direction de l’administration pénitentiaire.
Prendre ses responsabilités
Le gouvernement ne semble pas prêt à aller plus loin pour résoudre la crise des surveillants de prison. Alors qu’un projet d’accord a été rejeté, Nicole Belloubet a vanté vendredi sur Europe 1 "des propositions très sérieuses" formulées par le gouvernement. "J’espère qu’il y aura une prise de responsabilité et de conscience, et que les surveillants pénitentiaires reprendront leur travail. C’est indispensable pour la sécurité de notre société", a affirmé la ministre de la Justice, qui a aussi assumé les premières sanctions prises à l’encontre de certains personnels grévistes.