Le médecin Kent Brantly et son assistante Nancy Whitebol, tous deux atteints du virus Ebola, auraient été "vraisemblablement sauvés", selon la chaîne américaine CNN, par un sérum experimental qui n'avait jamais été testé sur l'homme.
Les deux patients, contaminés il y a neuf et six jours, ont montré une nette amélioration de leur état de santé, alors qu'ils s'attendaient mourir il y a quelques jours encore. Kent Brantly, désormais rappatrié à Atlanta, aurait même pu se doucher seul, une heure après avoir reçu le sérum. Quant à son assistante, son état se serait stabilisé après l'injection de deux doses du traitement.
Procédure atypique
Les deux médecins sont encore les seuls à s'être administré le traitement. La raison ? Ce sérum n'avait encore jamais été testé sur des humains auparavant. Kent Brantly et Nancy Whitebol ont donné leur accord pour être les premiers cobayes humains à s'injecter le "probable" remède.
De plus, la procédure est exceptionnelle : selon Le Figaro, l'administration d'un médicament non-autorisé par l'agence sanitaire est interdite, aux Etats-Unis comme en Europe. Les deux médecins auraient alors utilisé une clause spéciale appelée "compassionate use" disposée par l'agence américaine du médicament.
Il reste encore à savoir si ce traitement a contribué à l'amélioration de l'état de santé des deux bénévoles, sachant qu'ils ont été pris en charge très rapidement, et que le taux de mortalité varie entre 20 et 90% selon la vitesse à laquelle les symptômes sont remarqués.