L'hôpital nancéien a lancé un protocole rapide d'aide aux personnes qui auraient été piquées par des seringues ou droguées à leur insu en boîte de nuit.
Comme l'explique France Bleu Lorraine, les médecins pourront désormais proposer des prélèvements avant même un dépôt de plainte.
Objectif identifier rapidement la substance administrée et permettre à la justice de les réquisitionner et les utiliser, à charge.
Agir vite pour détecter les substances
Les substances illicites et nocives, ingérées, à leur insu par les victimes, disparaissent vite de l'organisme.
C'est pourquoi ce protocole a été mis en place pour vite savoir de quoi il en ressort avant même d'ouvrir le volet judiciaire.
A noter que les médecins du CHRU, pourront également appuyer par la suite, le dépôt de plainte de la victime, en appelant la police, comme le précisent nos confrères.
Une dizaine de personnes piquées dans les boîtes de nuit
Depuis le début de l'année, plusieurs personnes ont subi des piqûres ou on été droguées à leur insu en métropole. Toutes les personnes touchées ont déposé plainte. A ce stade, aucun auteur n'a été identifié et les résultats des analyses toxicologiques, sont toujours longues à arriver.
Près d'une dizaine d’enquêtes sont toujours en cours.