
L'OMS a recommandé mardi d'interdire la vente de cigarettes électroniques aux mineurs, estimant que leur consommation posait de «graves menaces» pour les adolescents. Les experts se sont également prononcés pour une interdiction de leur consommation dans les espaces publics fermés «au moins jusqu'à ce qu'il soit prouvé que la valeur exhalée n'est pas dangereuse pour les personnes passant aux alentours».
D'après les experts, ces preuves sont suffisantes pour avertir les « enfants, adolescents, femmes enceintes et femmes en âge de procréer contre l'utilisation d'inhalateurs électroniques de nicotine parce que l'exposition du fœtus et de l'adolescent à cette substance a des conséquences à long terme sur le développement du cerveau ».
Aux Etats-Unis, 1351 cas d'empoisonnement accidentel ont été recensés en 2013, soit une hausse de 300% par rapport à 2012, selon le New York Times. 651 cas ont décrétés depuis le début de l'année et pourrait voir le nombre d'intoxications se multiplier par deux, selon les chiffres du Centre national d'informations sur les empoisonnements.
En France, la réglementation est assurée par l'Agence nationale de santé et du médicament (ANSM) contrairement aux Etats-Unis. Les recharges d'e-cigarettes sont considérées comme des médicaments lorsque «la quantité de nicotine contenue dans la cartouche est supérieure ou égale à 10 mg».