
Dès la première vague de coronavirus, le CHRU de Nancy avait lancé un appel au secours à toutes les écoles d'ingénieurs de la ville.
Le projet ExoTurn est né fin mars, en plein pic épidémique. Il est le fruit de la collaboration de deux chercheurs de l'INRIA et l'INRS, mêlant aussi les compétences d'une équipe de médecins, de chercheurs en robotique, ou encore d’ergonomes.
Ces appareils, sous forme de harnais mécaniques, se révèlent très utiles, surtout lorsqu'il s'agit de retourner plusieurs fois par jour un malade sous assistance respiratoire. Ils épousent le dos et la taille du soignants, accompagnant tous ses gestes de portée. L'angle d'inclinaison du soignant est alors respecté et évite les dommages. Les médecins en réanimation pouvaient faire cette manœuvre (soulever des patients) plus de vingt fois par jour. Aujourd'hui, la tâche est bien plus simple.
Aujourd'hui, 4 exosquelettes sont prêts et peuvent à tout moment servir aux équipes du CHRU, si cela devenait nécessaire. Un autre hôpital sur le territoire français a récemment manifesté son grand intérêt pour ce dispositif. (crédit photo www.numerikare.be)