
C'est un long et épuisant combat qu'a du mener une ancienne infirmière. Âgée de 37 ans en 1994, cette femme a contracté une sclérose en plaque suite à une vaccination contre l'hépatite B. Aujourd'hui, la cour administrative d'appel de Nancy a décidé de lui accorder 2,4 millions d'euros pour le préjudice.
Selon l'Est Républicain, sa pathologie étant seulement diagnostiquée en 1994, elle avait d'abord développé un diabète insulinodépendant, puis avait manifesté des troubles neurologiques et visuels. La jeune femme avait alors du se mettre en retraite anticipée en 1997.
La cour d'appel de Nancy a démenti une décision du tribunal de Besançon datant de 2006, au cours duquel la requête de condamnation de l'Etat avait été rejetée. Afin de chiffrer les réparations, la cour de Nancy a du examiner les différents préjudices de la victime.
Les conditions de vie de l'ex infirmière ont donc été passée au peigne fin. Ayant une vie active avant de développer la maladie, elle avait du renoncer à son activité au piano, ses activités sportives, et doit désormais se déplacer en chaise roulante. Sa douleur a aussi été évaluée sur une échelle. Elle se trouve à 5 sur une échelle comportant 7 niveaux.