Admise hier à l'hôpital militaire de Bégin en Île-de-France, une infirmière était suspectée d'avoir contracté le virus Ebola.
Les premiers tests qu'elle a passés se sont révélés négatifs.
Elle faisait partie de l'équipe médicale qui a soigné la volontaire de Médecins Sans frontière contaminée au Libéria, le mois dernier.
Elle devait passer ce matin une seconde série de prélèvements afin d'exclure définitivement la thèse d'une contamination.
"Aucun cas de contamination confirmé en france", selon Matignon
Par ailleurs, Matignon a confirmé dans un communiqué que pour l'heure, aucun cas de contamination n'a été confirmé.
Toujours selon ce communiqué, la France a indiqué qu'elle allait renforcer son dispositif de réponse international et national.
«Au plan national, le système de santé et tous les services de l’Etat sont mobilisés afin de protéger la population et prévenir les risques liés à l’épidémie. En particulier, les services sont préparés à l’éventualité de cas Ebola sur le territoire français. Il n’y a pour l’heure aucun cas confirmé», souligne Matignon.
Dès demain, des contrôles vont être effectués sur les passagers de retour en France en provenance de Guinée à l'aéroport de Roissy.
Un vaccin pas avant 2016 ?
Le vaccin expérimental contre l'Ebola développé par la firme britannique GSK ne sera pas prêt à la commercialisation avant 2016 et ne doit «pas être considéré comme une riposte première à l'épidémie en cours», a déclaré le responsable du programme vendredi.
GSK (GlaxoSmithKline) est l'une des compagnies qui essayent de développer en urgence un vaccin contre la fièvre hémorragique ayant fait plus de 4500 victimes, essentiellement en Afrique de l'Ouest.
Le vaccin cAd3-ZEBOV, qui utilise comme vecteur un adénovirus de chimpanzé dans lequel a été inséré un gène du virus Ebola, fait partie des deux vaccins «prometteurs» identifiés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).