
Le 24 juillet 2008, le Gouvernement annonçait la mise en place d’un Plan National de Restructuration des sites de Défense. Pour l’agglomération messine, cette décision a conduit à la fermeture ou au transfert de 6 unités militaires, représentant un total de 5 078 emplois militaires et civils. Dans le contrat de redynamisation de site de défense, signé en 2010, en plus de l’investissement de l’Etat à hauteur de 32 millions d’€, était défini sur 4 axes stratégiques prioritaires de redynamisation économique, avec un programme d’accompagnement reposant sur 5 points :
1. aides au maintien et à la création d’emplois
2. développement économique, logistique et innovation
3. promotion du territoire et valorisation de son image
4. accompagnement spécifique des communes touchées par une perte démographique
importante
5. réaffectation des emprises.
14 projets ont ainsi été retenus et soutenus par l’État et les collectivités pour un montant s’élevant à 32 M€ pour l’État, complétés par la contribution des collectivités territoriales, Conseil régional et Conseil départemental de la Moselle. Le Fonds de Soutien (FSCT), créé par l’État pour l’accompagnement des communes touchées par le redéploiement territorial des armées a également été mobilisé.
C’est un soutien financier pour la mise en oeuvre des mesures d'adaptation nécessaires des services communaux aux nouvelles caractéristiques démographiques locales dans l'objectif d'un retour rapide à l'équilibre
budgétaire.
5 communes de l’agglomération messine ont ainsi obtenu entre 2010 et 2014 une somme de 2,35 M€, attribuée par le Ministère de l’Intérieur au vu de la situation budgétaire annuelle de la commune concernée. Il s’agit des communes d’Augny, Chatel-St-Germain, Marly, Metz et Montigny-Les-Metz.
Outre ce soutien financier, le CRSD de Metz comprenait également des mesures destinées à compenser les fermetures de sites, notamment avec la création de 1 500 emplois. Sur les 1500 emplois promis, 1470 devraient être créés d'ici la fin de l'année 2016. Les pertes causées par la fermeture et le transfert des régiments messins sont en partie compensées par les services militaires volontaires mais également l’implantation du 3e régiment de Hussards.