
Jean-Marie Le Pen, l'ancien président du parti est en effet soupçonné d'avoir dissimulé jusqu'à 2,2 millions d'euros aux iles vierges britannique, l’un des paradis fiscaux existant. Grâcee à son ancien majordome Gérald Gérin. Déjà soupçonné par la justice d’avoir caché de l’argent, Jean-Marie Le Pen a démenti son implication dans cette affaire.
"Ce n'est pas mon argent. Gérald Gérin, c'est Gérald Gérin, moi c'est moi. Et ceux qui affirmeront le contraire auront droit à un procès en diffamation", a-t-il dit, comme il l'avait déjà expliqué au Monde. Le journal du soir a en effet écrit que Gérald Gérin, majordome de Jean-Marie Le Pen, reconnaît être l'ayant droit d'une société offshore, Balerton, enregistré par la fameuse firme panaméenne Mossack Fonseca.
"La cellule anti-blanchiment de Bercy, Tracfin, a trouvé de multiples éléments reliant cette société, dotée de 2,2 millions d'euros, à Jean-Marie Le Pen" selon Le Monde. Mais selon M. Gérin, cet argent "n'a rien à voir" avec le fondateur du FN, dont le patrimoine est passé au crible par la justice française.
Interrogé dans la matinée par l'AFP, l'ex-président du FN expliquait qu'il n'avait encore eu en main l'article et que cette affaire des "Panama papers" lui paraissait "orientée", du fait notamment de l'absence d'Américains mis en cause.
Lundi, Moscou avait accusé des "anciens employés du département d'Etat, de la CIA et des services secrets" d'avoir mené l'enquête, et affirmé qu'elle compte beaucoup d'"inventions" et de "falsifications
Avec l'AFP
Crédit photo : AFP