
La ministre de l'éducation nationale Najat Vallaud Belkacem et le ministre de l'intérieur Bernanrd Cazeneuve ont décidé de donner la priorité à la sécurité dans les établissements scolaires dès la rentrée.
En attendant de découvrir tous les détails, qui seront dévoilés le 24 août prochain en conférence de presse, voici ce qui devrait entrer en vigueur dans nos établissements scolaire dès la rentrée.
Il est notamment demandé aux directeurs d'école de tenir des réunions de rentrée avec les parents d'élèves pour leur exposer les mesures de sécurité prises, et, dans les collèges et lycées, d'informer élèves et parents dès la rentrée sur le sujet.
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La sécurisation des espaces particulièrement vulnérables au sein des établissements doit faire l’objet de toutes les attentions, avec l'identification de travaux prioritaires à mettre en oeuvre.
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Une attention particulière sera portée aux abords des écoles pour renforcer la surveillance sur la voie publique et éviter tout attroupement préjudiciable à la sécurité des élèves.
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Dans le cadre de la prévention, 3 exercices seront organisés durant l'année scolaire, dont un avant la Toussaint, et l'un d’entre eux portant sur un attentat-intrusion. L'alerte donnée dans ce type de situation doit être distincte de l'alerte incendie et doit être audible ;
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Les académies devront tester l'envoi d'une alerte par SMS aux écoles le jour de la prérentrée ;
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Les cellules académiques de gestion de crise devront être opérationnelles avant la prérentrée et des correspondants destinés à intégrer les cellules de crise devront être identifiés ;
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Une sensibilisation aux gestes qui sauvent de tous les élèves en classe de 3ème et la formation au brevet de secouriste de tous les élèves délégués sera engagée pour améliorer les capacités de résilience, à savoir la capacité à ne pas se laisser surprendre et à avoir les bonnes réactions. Les modalités seront précisées avant la rentrée scolaire.
Pour rappel, une attention particulière est apportée au suivi des élèves et des personnels signalés comme entrés dans un processus de radicalisation :
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Les préfets informent les inspecteurs d'académie des résultats et des suites des évaluations réalisées après signalement ;
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Les chefs d'établissement concernés sont eux aussi informés pour les situations les plus sensibles, afin d'examiner les conditions de scolarisation et de suivi éducatif de ces jeunes. Le même dispositif est prévu pour les personnels exerçant dans les écoles, afin de prendre les mesures appropriées les concernant.
Source : Gouvernement.fr