Suite aux propos de la présidente du Front National à Metz à l'encontre de Manuel Valls le premier ministre qui, on le rappelle, déclarait qu’il avait peur que la France «se fracasse contre le Front national» qui est aux «portes du pouvoir». C'est Marion Maréchal-Le Pen qui en remet une couche.
Comme sa présidente, elle accuse de «haine» et de «discrimination» le premier ministre à l'égard des électeurs du FN et appelle à quitter Matignon en cas de lourde défaite du PS aux élections départementales.
Mieux, la députée FN a estimé que Manuel valls n'était pas "digne" de sa fonction, en ayant adopté un "comportement de sous-responsable de section socialiste d'Evry". L'élue du Vaucluse réagissait sur France Info aux appels à la mobilisation contre un vote FN aux départementales.
"Il est dans une espèce de syndrome prétraumatique absolument ridicule", a insisté la députée. "Il se permet de dire que la stigmatisation est interdite, sauf à l'encontre de Marine Le Pen", a-t-elle encore dénoncé.
