Elle s'était montrée très discrète depuis la défaite de son parti aux élections régionales il y a deux mois, mais c'est dans le journal de 20h de TF1 qu'elle a décidé de confirmer sa participation à l'élection présidentielle de 2017 : « oui je serais candidate en 2017, je serais la candidate de la vérité, même si elle est difficile à entendre ».
Elle a notamment prévu d'entamer des discussions autour de l'Union Européenne et de l'espace Schengen, précisant que « c'est exactement ce qu'est en train de faire la Grande-Bretagne qui organise un référendum » à propos d'une sortie possible ou non de l'Union Européenne. Selon elle, la négociation porterait sur quatre sujets essentiels : la souveraineté bancaire, territorial (Schengen), législative et monétaire, « je veux que les banques financent les TPE-PME (très petite entreprise, petite et moyenne entreprise) , je le veux, c'est utile, c'est nécessaire, c'est obligatoire ».
La présidente du Front national a rappelé sur TF1 qu'il n'avait jamais été question, si elle était élue en 2017 à la présidence de la République, de faire en sorte que la France sorte de l'euro, « mais j'entrerai en négociation avec l'Union Européenne » a-t-elle expliqué. Pour elle, il n'est pas acceptable que l'UE puisse décider de couper les robinets aux banques d'un pays qui souhaite sortir de Schengen : « à un moment, soit on résiste, soit on se soumet. Je suis la candidate de la vérité, je ne viens pas vendre des mensonges aux Français », a ajouté Marine Le Pen, « parce qu'on ne peut pas mentir et promettre que tout va changer sans rien changer ».
